dimarts, 21 d’octubre del 2008

6. La fin du séjour à la caserne Gribeauval de Clermont-Ferrand

La plupart des 113 réfufiés du Pallars qui furent accueillis au Centre d'hébergement des réfugiés espagnols de Clermont-Ferrand avaient des parents établis en France. Pour quitter le centre d'accueil, il fallait qu'un parent se charge du transfert, logement et manutention. Les processus commençait avec une lettre de réclamation du parent adressée au Préfet du département où il habitait. Le Préfet s'assurait, à travers des certificats des mairies, que celui qui effectuait la réclamation pouvait faire face à l'accueil au plan économique. Une fois réglées les démarches de la réclamation et prise la décision par le préfet du Puy-de-Dôme, on préparait le départ de la caserne.
Du groupe de 61 personnes qui sont parties d'Alos vers la fin du mois de mai 1938, les premiers à sortir l'ont fait le 22 juin 1938. Ils venaient de chez Miqueu, Antònia Bringué Farré et ses enfants Maria et Joan Gallart réclamés par Antoni Bringué Farré qui résidait à Cazères-sur-Garonne. Les suivirent ceux de Peian, ceux de Peiró et ceux de Cabalet. Ces derniers sont partis le 21 août et sont allés à Savenay. Teresa Cortina Roig, sa belle-mère Teresa Badia Gaspà et ses enfants Josep, Antoni, Jaume et Teresa Palacin Cortina, de chez Sanet d'Alos, sont partis à Granges-sur –Lot le 6 septembre, réclamés par Antònia Cortina et Pere Roig. Ceux de Guillem, ceux de Sans et ceux de Jaumetó furent aussi réclamés et partirent de Clermont-Ferrand en 1939. Les gens de Son, de chez Bonet et chez Paredé, sont partis les uns après les autres pour la localité de Samatan.
Il y a eu également des familles qui sont retournées en Espagne comme dans le cas de Francesca Pujades Faidelle et sa petite-fille Isabel Abrié, de chez Canal de Lladorre, qui quitta Clermont-Ferrand le 23 juillet 1939. Mercè Comenge Fortet, de chez Nanroi de València d'Aneu quitta le centre le 30 novembre 1939, à un moment où le gouvernement français voulait récupérer la caserne pour son utilisation militaire à cause de la guerre avec l'Allemagne. Le 26 décembre 1939, les derniers réfugiés qui s'y trouvaient quittaient Gribeauval. Parmi les derniers à partir, il y avait Encarnació Gallart Roquet, de chez Miqueu d'Alos, Emília Tudet Borrut de chez Pixeu d'Alos, et Camil.la Perot Pedrico, son fils Angel Marqués Perot et sa soeur Antonieta, de chez Calatxo d'Estaon, et Maria Gausiach Robert, de Torret d'Isil. Ces femmes, étant donné le travail qu'elles faisaient à la caserne, faisaient partie d'un groupe de personnes indispensables jusqu'au dernier jour au fonctionnement du centre.